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Port du masque: Quel impact sur notre santé ?

Démêlons le vrai du faux


1- Le port d'un masque chirurgical accroît l'inhalation de CO2


FAUX

"Vais-je à nouveau inspirer l'air que je viens juste d'expirer et est-ce dangereux pour ma santé?". Ce sont deux questions qu'on se pose lors du port d'un masque.

En effet, le principe d’un masque est d’empêcher les polluants de passer au travers, ce qui mène à penser que l'air ne se renouvelle pas correctement, ayant pour effet d’inhaler des éléments nocifs que nous expirons naturellement comme le CO2.



Cependant, le Dr Dixsaut, Président du Comité Francilien contre les Maladies Respiratoires, affirme que ces pensées sont bien loin de la réalité: "En aucun cas le filtre ne peut retenir le dioxyde de carbone, qui passe plus facilement le filtre encore que l'oxygène".


Les masques ne diminueraient donc pas l’apport en oxygène et n’augmenteraient pas l’apport en dioxyde de carbone durant la respiration.


2- Le port du masque détériore mon système immunitaire


Ni VRAI Ni FAUX

D'après certains, le port du masque sur le long terme aurait pour effet de fragiliser le système immunitaire. "Un organisme stressé par un manque d’oxygène libère du cortisol, c'est un fait, ce qui a comme effet d'affaiblir le système immunitaire", nous confirme Jean-Luc Gala, spécialiste des maladies infectieuses.


Comme expliqué précédemment, l’apport en oxygène n’est pas restreint par le port du masque. Toutefois, le port du masque a bien un effet psychologique selon Yves Coppieters, médecin épidémiologiste et professeur de santé publique: "Il peut y avoir une sensation d’inconfort qui provoque une impression d’étouffer."


Cet inconfort peut avoir pour effet de générer du stress et donc d’affaiblir notre système immunitaire.

3- Les composants de certains masques peuvent être dangereux pour ma santé


VRAI

Les masques chirurgicaux que nous utilisons au quotidien contiennent, pour la plupart, des microfibres de polypropylène non tissées. Ces fibres de plastique peuvent se détacher en cas de frottement ou d’une utilisation intensive et répétée.


Respirer ces nanoparticules peut provoquer une irritation des voies respiratoires à court terme voire des maladies respiratoires à long terme. Peu surprenant quand on sait que le polypropylène fait partie des familles de plastique les plus toxiques d'après le Docteur Pierre Souvet, cardiologue.

4- Les masques chirurgicaux sont efficaces


Ni VRAI Ni FAUX

Ces masques empêchent les propagations de microgouttelettes lorsqu’une personne contaminée tousse ou éternue, et protège ainsi les autres, non pas le porteur. En d’autres termes, les masques chirurgicaux m’empêchent de contaminer mais pas de me faire contaminer.

Pour vraiment mieux se protéger, vous le savez sûrement déjà, il est conseillé de porter un masque FFP2 ou FFP3 en faisant bien attention à épouser correctement la forme du visage, et qu’il soit correctement porté et jeté.

5- Je peux facilement réduire mon impact environnemental tout en portant un masque


VRAI

Nos masques une fois jetés finissent souvent dans la mer et menacent la faune marine. De nombreux animaux se retrouvent avec des masques coincés dans leurs pattes ou nageoires jusqu'à finir lestés et ne plus pouvoir nager ou voler.


On n’y pense pas intuitivement, mais le simple fait de couper les élastiques de nos masques avant de les jeter limite facilement notre impact sur l'environnement.



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